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Depuis plus de 20 ans, Brice Depasse vous emmène dans les coulisses des légendes du rock, de la pop, et des années 70 et 80 dans. Ce podcast incontournable vous...
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Depuis plus de 20 ans, Brice Depasse vous emmène dans les coulisses des légendes du rock, de la pop, et des années 70 et 80 dans. Ce podcast incontournable vous fait voyager à travers les époques, en vous dévoilant les anecdotes les plus croustillantes et les histoires fascinantes des plus grands artistes de notre temps.
Avec "La Story Nostalgie", plongez dans l'univers des icônes comme les Beatles, les Rolling Stones, Johnny Hallyday, Madonna, Queen, ou encore Michael Jackson. Brice Depasse vous raconte les récits inédits derrière les albums mythiques, les concerts légendaires comme Live Aid, et les moments de gloire des groupes qui ont marqué l’histoire de la musique. Découvrez comment Freddie Mercury a captivé le monde entier, comment ABBA a conquis les charts, ou encore les secrets de studio qui ont façonné des tubes intemporels.
Chaque épisode est une plongée passionnante dans le making-of des carrières de ces artistes exceptionnels, avec des histoires qui vous feront revivre les vibrations du rock des seventies, l'effervescence des eighties, et bien plus encore. Brice Depasse vous fait redécouvrir des albums cultes, des sessions d’enregistrement mémorables, et les concerts qui ont marqué toute une génération. Que vous soyez fan des ballades de Jean-Jacques Goldman, des envolées vocales de Céline Dion, ou des shows spectaculaires de Robbie Williams, "La Story Nostalgie" est votre passeport pour un voyage musical inoubliable.
Laissez-vous emporter par les récits fascinants sur des artistes comme Daniel Balavoine, Serge Gainsbourg, France Gall, Michel Sardou, et Blondie, tout en explorant les liens entre musique et cinéma, des bandes originales aux collaborations légendaires. Ce podcast vous fait revivre l’esprit de Woodstock, les folles tournées, et les sessions d'enregistrement qui ont donné naissance à des albums de légende.
Que vous soyez un nostalgique des seventies ou un amoureux des eighties, "La Story Nostalgie" est le rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de musique. Branchez vos écouteurs et laissez Brice Depasse vous raconter ses histoires inédites.
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Avec "La Story Nostalgie", plongez dans l'univers des icônes comme les Beatles, les Rolling Stones, Johnny Hallyday, Madonna, Queen, ou encore Michael Jackson. Brice Depasse vous raconte les récits inédits derrière les albums mythiques, les concerts légendaires comme Live Aid, et les moments de gloire des groupes qui ont marqué l’histoire de la musique. Découvrez comment Freddie Mercury a captivé le monde entier, comment ABBA a conquis les charts, ou encore les secrets de studio qui ont façonné des tubes intemporels.
Chaque épisode est une plongée passionnante dans le making-of des carrières de ces artistes exceptionnels, avec des histoires qui vous feront revivre les vibrations du rock des seventies, l'effervescence des eighties, et bien plus encore. Brice Depasse vous fait redécouvrir des albums cultes, des sessions d’enregistrement mémorables, et les concerts qui ont marqué toute une génération. Que vous soyez fan des ballades de Jean-Jacques Goldman, des envolées vocales de Céline Dion, ou des shows spectaculaires de Robbie Williams, "La Story Nostalgie" est votre passeport pour un voyage musical inoubliable.
Laissez-vous emporter par les récits fascinants sur des artistes comme Daniel Balavoine, Serge Gainsbourg, France Gall, Michel Sardou, et Blondie, tout en explorant les liens entre musique et cinéma, des bandes originales aux collaborations légendaires. Ce podcast vous fait revivre l’esprit de Woodstock, les folles tournées, et les sessions d'enregistrement qui ont donné naissance à des albums de légende.
Que vous soyez un nostalgique des seventies ou un amoureux des eighties, "La Story Nostalgie" est le rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de musique. Branchez vos écouteurs et laissez Brice Depasse vous raconter ses histoires inédites.
La Story Nostalgie
La Story Nostalgie
14 OCT 2024 · Le très bon film signé Grand Corps Malade et Mehdi Idir (sortie en salles le 23 octobre) s'attarde avec justesse sur les débuts difficiles et douloureux de Charles Aznavour, en tant que chanteur. Il est vrai que même si on en a entendu parler, on ignore le plus souvent la place importante que ces débuts entre guillemets ont pris dans la vie de l’artiste et de l’homme. Car oui, avant d’accéder au succès tel que nous l’entendons depuis les années 60, c’est-à-dire vendre beaucoup de disques, il s’est écoulé 19 années dans la vie d’Aznavour. Près de vingt années, un temps incroyablement long entre le moment où le jeune homme de 17 ans forme un duo de chanson fantaisiste avec son ami Pierre Roche, en 1941, et cet autre moment tant espéré où il se met à enchaîner les succès discographiques en solo, faisant taire les critiques sur son physique et sa voix.
Oui, après une vingtaine d’années de métier, de tournées en duo avec Roche puis seul, avec ou sans Edith Piaf, de nombreux disques sortis chez plusieurs éditeurs et surtout un large répertoire écrit pour les plus grands, Aznavour se fait approcher par un certain Eddie Barclay, un jeune loup à qui tout réussit. Certes Aznavour n’est pas dupe. Il sait que Barclay l’a ignoré à l’époque où il se faisait éreinter par la critique et ne s’intéressait à lui que pour avoir des chansons pour ses poulains. Mais Barclay c’est une force de frappe commerciale alors inédite, des grands studios et orchestres et surtout, une liberté artistique totale. Le croirez-vous, sur les vingt premières années de la carrière d’Aznavour, seule Sur ma vie est parvenue jusqu’à nous. Avec Barclay, il ne produit que des hits, dès le premier disque avec Je m’voyais déjà et Tu te laisses aller, puis en trois ans Les comédiens, La Mama, Hier encore, Et pourtant, For me formidable, il ne les compte plus.
Que Charles Aznavour ait fait partie de l’entourage d’Edith Piaf, cette histoire est connue mais les détails, beaucoup moins. Début 1947, cela fait cinq ans que Roche et Aznavour se produisent dans des cabarets parisiens quand ils sont invités à participer à une émission de radio, ce qui est déjà un événement en soi, à l’époque. Mais de plus, la vedette de l’émission n’est autre qu’Edith Piaf. Ce n’est pas le moment de faire le timide, Aznavour décide de casser son trac de s’adresser à celle qui est son idole et celle de toute l’Europe et l’Amérique. Il respire un bon coup, engage la conversation et se retrouve le soir, chez elle, avec toute une bande. C'est le début d'une carrière en Amérique qu'Aznavour va construire en une quinzaine d'années avec une ambition dévorante, démesurée puisqu'elle va lui permettre de se hisser dans le métier au niveau de Frank Sinatra.
12 OCT 2024 · Un poster du film Moi Christiane F… au mur d’une chambre d’ado, un exemplaire de Podium avec des photos de Ziggy Stardust poursuivi par des fans teenagers, un 33 Tours de Heroes avec sa pochette en noir et blanc. David Bowie laisse une œuvre accrochée à une époque, le souvenir de passions, d’une musique qui n’est pas celle de tout le monde, de concerts où on n’était pas et qui ont dû être extraordinaires, du genre qu’on n’a jamais vécus. Et c’est vrai que voir David Bowie à cette époque, ce n’était pas une expérience banale. Comment vous expliquer l’effet de la première seconde où il arrivait sur scène ? Vous ne pouviez pas mettre de mots dessus mais désormais vous saviez ce que signifiait le mot charisme. Et puis venait sa voix, grave et profonde, quand il attaquait les premiers vers de sa chanson. Alors il y avait ses fringues, bien sûr, David Bowie était synonyme de look. Il en a eu des dizaines, on ne les a pas comptés le temps de notre adolescence. Cheveux rouges en pétard, brushés puis dans les bronzes gominés avant de devenir blonds graves bien coupés puis frisés, et ça c’est uniquement la coiffure, doit-on évoquer les fringues, les plateformes boots et les costards en tout genre. On n’imagine pas le dressing de David Bowie, à moins qu’il jette tout au fur et à mesure ? Il en est capable. T’as raison, ce type est capable de tout. Il mène une vie en dehors de tout ce qu’on connaît, un truc qu’on ne peut pas imaginer.
Ainsi lorsque le jour du Live Aid approche, un problème de taille se pose pour les organisateurs : comment amener autant de stars au Stade de Wembley à l’heure sans qu’il y ait de couacs. Vous imaginez le truc : ils doivent tous jouer quinze minutes avec un horaire chronométré. Pas question de retard comme à Woodstock parce que non seulement tout est retransmis en direct à la télévision mais en plus, il y a une alternance avec la scène à Philadelphie. Pas question de changer le matériel du groupe prévu avec celui d’un autre parce qu’il est en retard. Solution imparable : l’hélicoptère. On réussit l’exploit de trouver des gars qui acceptent d’en prêter, d’autres pour offrir l’essence, pour la cause humanitaire, et enfin des derniers pour les piloter. Mais où les faire atterrir ? Il y a un terrain de cricket juste à côté du stade. Mais le croirez-vous, un tournoi doit avoir lieu toute la journée et les équipes refusent d’annuler. Mais bon, on veut bien arrêter les matchs pour laisser un hélico atterrir. Par contre, il faut absolument trouver un hélicoptère entièrement bleu, à l’extérieur comme à l’intérieur. Tu rigoles ? Non, c’est écrit là sur le fax du management de Bowie. Nooon !
Et ben ils y arrivent, les gars ! Alors quand cet après-midi, David Bowie se présente, le pilote lui dit : vous avez vu la couleur ? Bowie le regarde un peu étonné … et à l’intérieur, vous avez vu ? Bowie jette un œil puis lui en lance un autre, interloqué, se demandant s’il est dingue. Il n’en a rien à faire de la couleur d’un hélicoptère ! Quand vient son tour de monter sur scène en fin d’après-midi, l’audience est alors estimée à deux milliards de téléspectateurs. Mais voilà qui l’aurait cru, la prestation de Queen et particulièrement de Freddie Mercury a cloué tout le monde sur place effaçant d’un coup tous les Woodstock de l’Histoire. Jamais on n’a vu et jamais on ne reverra un truc pareil ! Et c’est à Bowie d’entrer juste après, il va se faire laminer. Mais David Bowie dans son complet bleu ciel qui a fait dire à Freddie, waouw, si je te connaissais pas, je te boufferais, est impérial, il se passe vraiment quelque chose de spécial entre le public et lui, hors du temps. David sort de scène souriant mais avec les yeux remplis de larmes, ému par la puissance sonore de cette foule qui l’a littéralement porté et à laquelle il a fait face, sans complexe, après la tornade Mercury. Parce qu’il était comme ça, David Bowie.
11 OCT 2024 · 1984. La littérature nous avait prédit un monde sombre soviétisé, militarisé, il n’y a en fait que liberté et de l’art à tous les étages. Les jeunes vont voir U2 à Torhout Werchter, se font une cassette de Simple Minds avec un disque de la Médiathèque, vont acheter les vinyles des Cure ou les CD de Dire Strait chez Caroline Music. Les filles s’habillent comme Madonna, chantent Prince ou Michael Jackson dans la cour de récré, et même David Bowie. Qui aurait cru ça il y a peu quand on était quelques-uns seulement à pousser la porte des cinémas pour le voir jouer sur scène une poignée de minutes dans un film. David Bowie, c’était l’avant-garde, celui qui joue une musique que tu ne peux pas comprendre. Alors bien sûr, ça créait un lien qu’on croyait privilégié avec l’artiste, on était les élus, les autres restaient dehors.
Et donc, ça fait drôle de voir son Let’s Dance dans les piles de best sellers, en couverture de magazines, au Journal Télévisé chez Yves Mourousi, à l’heure des ménagères. Décidément, ces années 80 sont folles, le présent est imprévisible. Alors oui, on est déçu qu’il ait fait ce disque commercial mais c’est pour prouver aux autrespam'il fait ce qu'il veut. T’as vu ? Il claque des doigts et il fait deux hits de suite ? Il est pas beau mon artiste ? J’avais pas raison d’être SON fan depuis des années, alors que toi t’écoutais Sheila et Johnny Hallyday ? Mais voilà l’envers du décor : au terme de l’immense tournée Serious Moonlight qui a d’ailleurs démarré par Forest National, David Bowie, devenu une superstar après 17 ans de carrière, n’a rien de nouveau à enregistrer. Aucune chanson, aucune idée. La raison ? Une dépression, qu’il ignore, probablement. La conséquence d’être parvenu à s’arracher de la drogue qui le rongeait depuis des années. Le point positif c’est que pour la première fois, David Bowie est lui-même face à la presse et au public. Ce n’est plus le gars froid et posé, mystérieux et intello-branché, c’est un gars spontané, joyeux et hyper sympa. Et on n’en revient pas de le voir ainsi. Le point négatif, c’est que autant la drogue n’est plus là pour faire barrage entre le monde et lui, autant elle n’est plus là non plus pour lui raconter des bobards, le faire sentir invincible. Et Bowie doute. Il regarde sa vie privée qui n’est qu’une longue succession de femmes qui ne restent pas où qu’il dégage au fil de ses déplacements d’un continent à l’autre. Car c’est vrai qu’on lui connaît ou a connu un domicile à Londres, New York, Los Angeles, Montreux mais on ignore qu’il aime vivre à Sydney où il a aussi un pied-à-terre. Oui, en Australie, à l’autre bout du monde où il peut vivre tranquille, peinard. Ce n’est pas pour rien que le clip de Let’s Dance a été réalisé là-bas.
Alors David a sur ses propres deniers capté le son de concerts de sa tournée et a fait mixer par son ingénieur, un double album live. Mais non David, lui répond-on, déjà que ton ancienne maison de disques a sorti un live datant d’il y a dix ans, les gens n’ont rien compris, rien à voir avec Let’s Dance, on ne va donc pas se retrouver avec un autre live. Tu vas te ramasser. Non, fais-nous de nouvelles chansons. Alors David entre en studio, avec rien, peau de balle, nada ou presque. Tant et si bien qu’à l’automne 1984 sort Tonight, un album où la sauce ne prend à aucun moment, avec un single qu’on se demande comment et pourquoi il a marché. Peut-être parce qu’il était très années 80 et qu’on avait envie d’y croire.
10 OCT 2024 · Fin des années 70, début 1980, David Bowie va changer radicalement. Disons plutôt qu’il va naître, enfin. En clair, il laisse tomber la drogue. Cette substance chimique qui lui donnait de l’assurance, lui ouvrait les portes d’une autre réalité. Ah c’est pas drôle à vivre de tout stopper. Surtout quand on est David Bowie et qu’on se retrouve face aux gens avec qui on va travailler sur un nouvel album. Pourquoi ? Parce que pour la première fois, il ne se croit pas le plus grand, son assurance a foutu le camp. Oui, en cette fin 1982, David Bowie se demande si les gens vont acheter son prochain disque. Et s’ils viendront le voir sur scène. Vous êtes sûr que ça va marcher ?
Est-ce pour cette raison qu’il a disparu ? Depuis deux ans, il n’a en effet pas produit un seul disque, ce qui n’était alors jamais arrivé, et se contente entre guillemets de faire du cinéma, il a même joué une pièce de théâtre, à Broadway. Et ce n’est pas un hasard. Au cinéma, non seulement vous travaillez en équipe, mais la responsabilité du succès ou du bide, c’est le réalisateur et la production qui la portent sur les épaules. Et bon, si le film marche bien, on dit que c’est grâce au comédien. Et c’est vrai que David Bowie est génial, aussi bien au théâtre qu’au cinéma.
Et donc, en cette année 1982, David Bowie n’a plus de firme de disques. Vous le croyez ça ? Lui qui était avec Elvis Presley, la star du label RCA, il a encore été N°1 avec le dernier, en 1980, est un SDF de l’industrie du disque. Alors ? Ben alors, il va frapper un grand coup et surtout l’assurer, ce coup. Il faut à tout prix qu’il fasse un succès. Oui, lui qui ces dernières années ne s’est jamais embarrassé du goût du public pour guider son inspiration a décidé de produire un disque commercial.
Et donc, ce n’est pas un hasard si ce soir, dans une boîte de New York, où il boit son verre tout seul au bar, le type qui vient s’asseoir à côté de lui se nomme Nile Rodgers. Oui, un des deux gars de Chic, le groupe le plus primé de ces dernières années et qui a aussi à son actif la résurrection de Diana Ross. Et après avoir parlé avec lui la moitié de la nuit, c’est entendu que ce n’était pas un hasard car en plus, il en connaît un rayon sur le rock et le jazz, ses musiques préférées. Évidemment, comment Bowie pourrait-il savoir que Nile Rodgers est en plein doute. Y a pas internet à l’époque, il ignore que les deux derniers albums de Chic n’ont pas marché, tout comme celui qu’ils ont produit pour sa copine Debbie Harry, la chanteuse de Blondie. Et c’est tant mieux car s’il l’avait su, David Bowie n’aurait pas cherché à trouver son numéro de téléphone le lendemain et ne se serait pas acharné à le joindre durant plusieurs jours. Car c’est probablement ce challenge, cette nécessité pour Nile Rodgers de réussir sous peine de disparaître qui l’a poussé dans un état de grâce en produisant l’album Let’s Dance. Et il faut bien dire une chose : ces huit chansons ne sont pas des machines à hits, elles n’ont rien en commun avec ce qui tourne en radio et dans les juke-boxes. Mais nous sommes en 1983, une époque où rien n’est formaté, où tout est permis, sans autre limite que le génie et le plaisir.
9 OCT 2024 · Quand on entend la toute grande masse des chansons tourner aujourd’hui, on a bien du mal à identifier les artistes entre eux. Et on s’y est habitué avec les années. Tellement qu’on a du mal à imaginer qu’il fut un temps où pour passer à la radio, et surtout être critiqué positivement dans la presse, il fallait faire du neuf, SURTOUT ne pas jouer, ne pas chanter comme les autres. Et en la matière, celui qui tient le haut du pavé dans les années 70, c’est David Bowie. Il n’a rien à faire des canons de la production qui consiste à refaire le même truc une fois qu’on a trouvé ce qui plaît au public. Bowie est en effet à peine au sommet des ventes, en 1973, avec son rock’n’roll particulier, mélange de rock glam façon Slade et T-Rex ET rock alternatif américain teinté de cabaret new yorkais, qu’il se lance l’année suivante dans la soul, la black music. Imaginez le désarroi et le mépris du public ado et européen qui lui tourne le dos. Mais David s’est trouvé un nouveau public et sort gagnant de ce changement de peau et de registre.
Sauf que, en 1976, voilà qu’il quitte Los Angeles, la ville où il s’était établi et où il avait trouvé la voie des ondes pour revenir en Europe. Et s’il est vrai que la musique disco y est seulement en train de s’imposer, cela n’intéresse plus Bowie, non, ce qu’il cherche lui, désormais, c’est l’avant-garde. L’avant-garde, c’est un concept difficile à imaginer au XXI° siècle. C’est vrai, qui s’intéresse à ce qu’on fera dans cinq, dix ans ? On a déjà peur d’aujourd’hui alors qui a envie d’être demain ? Et ben, en 1976, c’est le contraire. On croit que le meilleur est à venir, demain c’est smart ! L’an 2000 fait rêver tout le monde, alors il y a des mecs qui tentent de créer le cinéma, la peinture, la sculpture, l’architecture de demain. Ça, c'est génial ! Et donc, David s’est réfugié en France avec son ami Iggy Pop, le dernier qui lui reste en fait, pour créer deux albums en simultané, chacun le leur, avec quelques musiciens auxquels ils demandent de faire des trucs qu’on n’a jamais fait. Si ça part le plus souvent en sucette, ça donne malgré tout de solides réussites mais bon, autant vous dire que le public va être dérouté … Mais il ne s’arrête pas là car en Allemagne, il y a une bande d’allumés qui travaillent sur un instrument très particulier qui permet de créer des sons artificiels, électroniques. Et ils font des disques, certains carrément inaudibles, d’autres un chouïa mélodique mais comme l’instrument n’est pas facile à utiliser, le résultat est minimaliste. Mais vous imaginez ce groupe, Kraftwerk ? Pas de batteur, ni de bassiste, ni de guitariste.
Voilà David et Iggy qui prennent un appartement à Berlin, cette ville dévastée par la guerre, coupée en deux par les Soviétiques où le monde vivant est glauque et souterrain. Le croirez-vous, il y produit une seconde face d’album entièrement instrumentale et synthétique … David Bowie, le chanteur qui nous fait de l’instrumental ! La presse rock branchée crie au génie mais le grand public ne suit plus. Low, qui sort début 1977, ne se vend qu’à une poignée de gens qui acceptent de découvrir de nouveaux horizons. Beaucoup se remettraient en cause pour moins que ça mais Bowie persiste, sur scène comme en studio : toujours à Berlin, il remet le couvert en poussant plus loin le bouchon. On s’éloigne par moment de tout souci de mélodie jusqu’au bout du concept. Et puis, soudain, tous ces ingrédients réunis donnent à une chanson un souffle épique que David Bowie saisit au vol et magnifie d’un texte dédié aux martyrs de la liberté tombés sous les balles des gardiens du mur. Qui n’a jamais été ému par cette promesse d’être un héros, juste pour une journée ?
8 OCT 2024 · Les années passent depuis qu’il nous a quittés, et à l’heure où on sent que David Bowie, déjà légendaire, entre dans l’Histoire avec l’arrivée de nouvelles générations qui le découvrent, je me dis que voici l’occasion de plonger à nouveau dans son histoire d’une manière différente. Car oui, le recul permet de voir des choses qui nous avaient échappées quand nous étions au plus près de lui, des choses qui en disent beaucoup sur une époque et sur ceux qui l’ont vécue. Alors, vous me suivez ?
Nous sommes à New York, en 1974, au Max Kansas City, au Maxies, comme disent les clients de ce restaurant bar typiquement américain comme le cinéma et les séries nous les montrent. C’est là qu’il faut être si vous voulez croiser toutes les grandes figures de la contre culture, là où beaucoup de groupes de rock punks se produisent. Est-ce un hasard si ce soir un certain Tommy Hilfiger, oui, le styliste qui possède des magasins partout dans le monde aujourd’hui, n’en revient pas de voir là, à une table, David Bowie en compagnie de Lou Reed et David Johansen, le chanteur des New York Dolls. Ah il n’est pas prêt d’oublier leurs tenues, et pour cause : chemise à fleurs, veste en velours cintrée avec épaules larges, énormes ceinturons clinquants les boots, et bien sûr, le eyeliner sombre et les boucles d’oreille.
Bowie est enfin devenu la star qu’il voulait être dix ans plus tôt. Il en a mis du temps pour se trouver, et trouver le bon manager. Rien n’a été simple mais à présent qu’on lui déroule le tapis rouge, qu’il fait les gros titres des journaux où qu’il aille, tout est encore plus compliqué, tant il est vrai que le manager américain qui lui a donné les moyens de percer après huit années de galère, l’a roulé dans la farine. Et oui, si il est vrai qu’ils sont à 50/50 sur les bénéfices, David vient de découvrir qu’il n’est plus propriétaire de lui-même qu’à 50 pourcent. Pire ! Il ne touche rien sur la carrière de Lou Reed et Iggy Pop qu’il lui a apportés sur un plateau et qu’il a sortis artistiquement du néant dans lequel ils étaient tombés. Il ne touche pas un balle, nada ! Et voilà qu’à présent, David Bowie devenu, au prix d’une énergie considérable, une star du rock, ne veut plus faire que de la musique noire, de la soul ! Son manager pète un câble. Depuis le paradis fiscal des îles Moustique où il s’est retranché, il téléphone à David et lui dit que c’est fini. Il ne le suit plus ! C’est le début d’un très long procès devant des tribunaux américains avec leur horde d’avocats mais surtout, David se retrouve sans argent. Son manager a gelé tous les comptes durant la procédure.
Voilà donc David Bowie, la star, sonnant à la porte de RCA, la firme de disques qui l’édite mais avec qui il n’a jamais traité en direct. Et David d’être reçu par le président, quand même, qui lui explique sa situation. Comment continuer ? A cette époque, on sort un album tous les six mois. En m’avançant l’argent des royautés du prochain disque ? RCA lui avance 500.000 dollars, une solide somme, il y a cinquante ans mais avec ça, il devra TOUT payer : le studio et les musiciens pour son album, les musiciens et les répétitions pour la tournée et bien sûr, son propre salaire. Voilà une responsabilité qui a coûté la carrière à beaucoup de stars. Mais c’est à partir de ce jour que Bowie va devenir pour beaucoup de musiciens le chantre de la pingrerie. Ah non, il ne paie pas bien ses musiciens, il faut discuter âprement avec lui son cachet et si on ne s’entend pas ou plus sur le prix ? Pas de dispute, il est charmant, mais c’est la rupture, vous êtes remplacé du jour au lendemain. Mais l’artiste a trouvé un cap et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a réussi à le maintenir durant 40 ans.
4 OCT 2024 · En 1998, nous sommes en plein essor du mouvement électro et des stars féminines rock, version post grunge, il n’y a plus beaucoup de place pour les anciennes stars de la soul des années 80. Regardez Michael Jackson qui malgré des compilations et remixes a beaucoup de mal à s’adapter au son de la musique r’n’b qui s’est durcie considérablement. Et puis, il y a le triomphe des rappers qui, contre toute attente, sont devenus les poids lourds de l’industrie mondiale du disque. Enfin, dans le créneau des chanteuses à voix, une certaine Céline Dion a pris le flambeau tenu fièrement par une Whitney Houston qui, occupée par le cinéma, n’a pas vu le coup venir. Il faut dire que l’esprit de Whitney est très occupé par un quotidien tumultueux, son mariage avec le sulfureux Bobby Brown qui est loin d’être celui du siècle, comme on l’avait pensé au début.
Alors oui, ce nouvel album après des années non pas de silence mais de distance du métier, album promo tournée, se solde par une vente qui dépasse les dix millions de CD, certes c’est énorme, mais se situe très loin des 30 et 40 millions des précédents. Une certaine presse qui parle plus des chiffres, pardon qui ne parle que des chiffres mais pas du contenu, monte le résultat en épingle, ce qui n’arrange rien aux questions et au doute. Car le R’N’B a bien changé et une nouvelle vague de chanteuses comme En Vogue ou TLC s’est appropriée le genre. Que pense la nouvelle génération de ses Heartbreak Hotel et bien sûr de son duo avec Mariah Carey pour la BO du Prince d’Egypte qui lui vaut quand même l’Oscar de la meilleure chanson originale ? La réponse est à chercher au début du siècle suivant avec les prochains albums qui ne reçoivent qu’un succès d’estime. Avec cette question que se posent tous ceux qui ont atteint les sommets, qui ont été portés par un public si nombreux qu’ils ne voyaient pas comment cette histoire d’amour pourrait être sans lendemain : où sont-ils tous passés ? Pourquoi n’ont-ils plus les 20 euros pour acheter mon nouvel album ? Whitney Houston squatte désormais la Une des journaux dans la rubrique faits divers de stars : disputes avec Bobby Brown, états d’ébriété, et puis finalement divorce.
Une compilation intitulée Ultimate et un nouvel album fin des années 2000 redore un temps son blason avec un N°1 inespéré mais il est plus fugace que les précédents, ceux d’une grande époque qui a filé incroyablement vite. Mais l’heure des années 80 s’impose de plus en plus avec la disparition progressive des CD, est-ce un hasard. Les images de clips circulent désormais sur internet et le public de tout âge prend la mesure de ce qui a été perdu en chemin sur l’autel de la technologie et de l’argent. Et si Whitney pouvait chasser ses démons et reprendre en main son art ? C’est en tout cas son intention. Malheureusement, comme pour Amy Winehouse, les démons ont été les plus forts. Alors conjurons-les, grâce à sa voix et au piano du génial compositeur et producteur David Foster, je n’ai rien si je ne t’ai pas, toi.
3 OCT 2024 · Whitney Houston, 5 août 1963 - 11 février 2012. Elle avait 48 ans, beaucoup trop jeune pour une star qui avait touché le firmament comme aucune autre avant elle. Combien de maisons encore où trône, où traîne un album, un CD, DVD, VHS de Bodyguard ? Et quels souvenirs y sont accrochés, marqués par une jeunesse, une enfance, une rencontre. Ce CD est pour beaucoup d’entre nous plus que la bande originale d’un film, c’est celle d’un moment de notre vie. Le souvenir encore intact de ce soir où on est allé voir le film en bande, avec un petit ami, une girlfriend. Et la magie sur l’écran de cinéma, non pas du show business américain, mais d’une histoire d’amour impossible, les plus belles. C’était ça, Whitney Houston, un cri poussé au sommet : son “je t’aimerai toujours” résonne encore dans nos vies et qui font que le souvenir de ces années 90 est idéalisé. Après ça, plus rien n’a jamais été pareil.
Alors pourquoi a-t-il fallu que la suite soit maculée de gros titres avec Bobby Brown, des photos prises à l’arraché soûle, voire défoncée sortant d’une boîte, et finalement, ce bout de film sur internet où elle chante faux. Whitney Houston, la grande voix, le modèle, chantant à côté, hagarde. Y aurait-il un moyen, un chemin pour qu’on ne garde que ces disques, ce film, et rien d’autre que nos souvenirs, la place qu’elle a occupée et qu’elle méritait à cette époque bénie, les années 80 et 90 ? Il y a beau avoir eu l’impériale Céline Dion, Whitney Houston reste « The voice », le surnom qu’on lui avait donné tant elle impressionnait tout le monde, public et professionnel quand elle était sur une scène, ceux qui se souviennent d’une certaine cérémonie des J.O. de Séoul savent de quoi je parle. Un titre enregistré en pleine série de concerts à Londres, on ne voyait pas comment, où et quand la débutante Whitney Houston pourrait s’arrêter, elle n’était que talent et vie.
Alors c’est l’occasion de rappeler que si on parle beaucoup des 75 millions de Thriller, le premier album de Whitney en 1985, c’est 30 millions d’exemplaires et une pluie d’albums de platine. Que les suivants connaîtront le même chemin sans oublier, comment serait-ce possible, l’indétrônable Bodyguard avec ses six chansons interprétées par elle. Et comment ne pas faire le lien avec le Saturday Night Fever des Bee Gees qu’il a rejoint au sommet de l’histoire du Box Office mondial. La différence, notable, était que Whitney faisait en plus, des débuts fracassants au cinéma dans ce film romantique sur un métier qui ne l’est pas, du moins à ce stade, et dans ce pays trop grand pour les artistes.
Y a-t-il encore quelqu’un pour écouter Whitney Houston ? Pour danser avec elle ? La question, elle la pose et la posera encore longtemps dnas les sillons des vinyles réédités, dans les circuits des plateformes de streaming qui flashent quand quelque part dans le monde, quelqu’un qui ne l’a pas oubliée, qui ne s’est pas oublié, la sélectionne.
3 OCT 2024 · Ce soir du 10 février 2012, veille de la cérémonie des Grammy Awards, Whitney Houston devait faire son retour lors d’une soirée spéciale dédiée à son mentor, l’homme par qui son triomphal succès est arrivé. C’est dans ce même hôtel où elle devait se produire que l’ex-superstar était descendue. 48 ans à peine et une carrière en plein naufrage pour cause de vie dissolue, d’excès d’alcool, de drogue et à présent de médicaments. L’un va rarement sans les autres sous le soleil de la Californie où les problèmes des stars ne sont pas la richesse et la reconnaissance. Quelle malédiction pèse donc sur ce milieu depuis les années 30 : cinéastes, acteurs, jazzmen, chanteurs, combien ont été incapables de choisir entre leur art et la nuit ?
Alors en ce soir de février 2012 et bien des années après, on repense à ce mois de février 1985, quand paraissait le premier album de Whitney Houston. Le monde de la soul est alors monopolisé par les personnalités de Michael Jackson, Prince, Madonna et Lionel Richie. Y a-t-il encore de la place pour un cinquième artiste ? Ça commençait à faire beaucoup, d’autant plus que les ventes de disques de ces artistes dépassaient tout ce qu’on avait vu précédemment. Et puis, le second single, All at once, amorçait la pompe à succès spécialement en Belgique et en Hollande. Le troisième single mettait toute l'Europe et l'Amérique d'accord, Saving all my love for you était numéro un fin octobre à la grande satisfaction de son producteur, Michael Masser, auteur de nombreuses chansons pour Diana Ross et George Benson dans les années 70. Le grand patron d'Arista tente alors de dissuader Whitney Houston de publier un nouveau 45 tours. Un échec après un énorme succès, c'est la mort pour un interprète. Mais la chanteuse résiste. Elle est sûre de son coup, dit-elle. Greatest love of all est en effet le troisième plus grand succès de sa carrière en termes de vente juste derrière I will allways love you et I wanna dance with somebody.
Et c'est là qu’on se demande ce qu’il se passe dans la tête de la jeune Whitney Houston, à la fin des années 80 ? Comment gère-t-on à vingt-quatre ans, les honneurs et le perpétuel tapis rouge quand, à cet âge, on connaît sept numéros un consécutifs au box-office américain ? Il n'y a pas que les singles à fonctionner de la sorte puisque ses trois premiers albums sont également Numéro 1. Et on repense à ce moment où I'm your baby tonight fait un triomphe encore plus important que les précédents singles. Comme toutes les chanteuses américaines qui atteignent les sommets, le cinéma hollywoodien vient frapper à sa porte sous les traits du comédien Kevin Costner et dont l’idée est de coproduire un film qui magnifiera son image.
Si le succès du film est gigantesque, celui de la bande originale le surpasse. Et les clips vidéos mettant en scène Whitney envahissent les écrans de télévision du monde entier pendant une année tout entière. Qui aurait dit, qui aurait pu soupçonner que cette merveilleuse histoire allait déraper, comme s’il était écrit que certains artistes ne peuvent emporter au paradis le bonheur qui leur est offert en retour de ce talent auquel ils ont sacrifié leur jeunesse.
2 OCT 2024 · Chez les Houston, une famille afro-américaine du New Jersey, la chanson, ce n'est pas une vocation mais un mode de vie. On entend chanter depuis la naissance et même avant probablement, puisque Cissy, la mère de la petite Whitney est choriste des plus grands dont Elvis Presley. Et c'est d’ailleurs aussi le cas pour ses cousines comme Dee Dee et Dionne Warwick. Quant à celles qui n’ont pas la chance d’enregistrer un disque, elles chantent dans la chorale de gospel de la paroisse et jouent du piano. Whitney a donc la chance de grandir en écoutant et en approchant des interprètes comme Gladys Knight, Roberta Flack et Chaka Khan (avec laquelle elle chante, toute jeune, sur I'm every woman qu'elle reprendra avec succès sur Bodyguard). La voilà donc sur les traces de sa mère dans le métier de choriste derrière des stars comme Lou Rawls en 1980, puis en 1982 Paul Jabara (l’auteur de Last Dance et de It’s raining men) mais aussi Jermaine Jackson.
Whitney a cependant quelque chose de plus que ses consoeurs et qui fait une sacrée différence pour le showbiz : un physique superbe, atypique, qui lui vaut d'être un mannequin remarqué. Le résultat s'affiche en couverture de Seventeen, un magazine teenager dont elle est le premier modèle de couleur, puis de Glamour et enfin, Cosmopolitan. Et quand en 1983, le patron du label Arista Records l'entend (et la voit) chanter avec sa mère dans un nightclub de New York, il lui offre rien moins qu'un contrat mondial, tellement il la trouve impressionnante. Convaincu que Whitney est la prochaine superstar, il lui donne les moyens d’enregistrer un premier album sur lequel on retrouve Jermaine Jackson sur trois titres à la production et deux qu’il interprète en duo avec elle. On ignore s’ils sont devenus amants à force de travailler ensemble ou si c’est le contraire. Toujours est-il qu’en cette année 1984, ils vivent une idylle. Mais une histoire clandestine dont les pages se tournent très discrètement dans des chambres d’hôtel car Jermaine est marié depuis 11 ans à la fille de Berry Gordy, le patron de la Motown.
Whitney n’a pas l’âme d’une voleuse d’hommes. Elle est tombée dans le piège de l’amour et de la passion, en piochant un homme marié qu’elle voudrait pour elle toute seule. Mais Michael Jackson, mis au courant de l’histoire, sermonne son frère Jermaine : Tu ne peux pas faire ça, lui dit-il, tu dois penser à tes enfants. Jermaine tergiverse, gagne du temps, mais au bout d’un an, il prend la décision de rester avec sa femme. Whitney est dévastée mais n’insiste pas, en tout cas ne fait pas d’esclandre. Paradoxe, Saving all my love for you, son premier hit, raconte l’histoire d’une femme déchirée par sa relation avec un homme marié. Whitney n’en est pas l’auteure, il s’agit d’une reprise d’un titre des années 70. Mais qu’elle ait fait engager pour le clip un comédien qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Jermaine, là, ce n’est pas un hasard.
Depuis plus de 20 ans, Brice Depasse vous emmène dans les coulisses des légendes du rock, de la pop, et des années 70 et 80 dans. Ce podcast incontournable vous...
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Depuis plus de 20 ans, Brice Depasse vous emmène dans les coulisses des légendes du rock, de la pop, et des années 70 et 80 dans. Ce podcast incontournable vous fait voyager à travers les époques, en vous dévoilant les anecdotes les plus croustillantes et les histoires fascinantes des plus grands artistes de notre temps.
Avec "La Story Nostalgie", plongez dans l'univers des icônes comme les Beatles, les Rolling Stones, Johnny Hallyday, Madonna, Queen, ou encore Michael Jackson. Brice Depasse vous raconte les récits inédits derrière les albums mythiques, les concerts légendaires comme Live Aid, et les moments de gloire des groupes qui ont marqué l’histoire de la musique. Découvrez comment Freddie Mercury a captivé le monde entier, comment ABBA a conquis les charts, ou encore les secrets de studio qui ont façonné des tubes intemporels.
Chaque épisode est une plongée passionnante dans le making-of des carrières de ces artistes exceptionnels, avec des histoires qui vous feront revivre les vibrations du rock des seventies, l'effervescence des eighties, et bien plus encore. Brice Depasse vous fait redécouvrir des albums cultes, des sessions d’enregistrement mémorables, et les concerts qui ont marqué toute une génération. Que vous soyez fan des ballades de Jean-Jacques Goldman, des envolées vocales de Céline Dion, ou des shows spectaculaires de Robbie Williams, "La Story Nostalgie" est votre passeport pour un voyage musical inoubliable.
Laissez-vous emporter par les récits fascinants sur des artistes comme Daniel Balavoine, Serge Gainsbourg, France Gall, Michel Sardou, et Blondie, tout en explorant les liens entre musique et cinéma, des bandes originales aux collaborations légendaires. Ce podcast vous fait revivre l’esprit de Woodstock, les folles tournées, et les sessions d'enregistrement qui ont donné naissance à des albums de légende.
Que vous soyez un nostalgique des seventies ou un amoureux des eighties, "La Story Nostalgie" est le rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de musique. Branchez vos écouteurs et laissez Brice Depasse vous raconter ses histoires inédites.
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Avec "La Story Nostalgie", plongez dans l'univers des icônes comme les Beatles, les Rolling Stones, Johnny Hallyday, Madonna, Queen, ou encore Michael Jackson. Brice Depasse vous raconte les récits inédits derrière les albums mythiques, les concerts légendaires comme Live Aid, et les moments de gloire des groupes qui ont marqué l’histoire de la musique. Découvrez comment Freddie Mercury a captivé le monde entier, comment ABBA a conquis les charts, ou encore les secrets de studio qui ont façonné des tubes intemporels.
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Author | Nostalgie Belgique |
Organization | Nos'Energies |
Categories | Music , Music History |
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