René Major - Au cœur de l'économie, l'inconscient
Oct 7, 2020 ·
27m 35s
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Description
René Major, Au cœur de l'économie, l'inconscient, Éditions Galilée, 7 juin 2019 Une économie mondiale hors de ses gonds a plongé une grande partie de l’humanité dans une forme d’esclavage...
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René Major, Au cœur de l'économie, l'inconscient, Éditions Galilée, 7 juin 2019
Une économie mondiale hors de ses gonds a plongé une grande partie de l’humanité dans une forme d’esclavage par surendettement des États souverains. Le poète et législateur athénien, Solon, voyait déjà dans cette forme d’esclavage pour dette une atteinte fondamentale à la démocratie. Tel l’inconscient, l’économie est structurée comme un langage dont les signifiants traduisent les passions qui l’animent. Si Freud et Lacan, Lyotard et Derrida, sont ici tout particulièrement convoqués, ce n’est pas sans croiser leur pensée avec celle de Marx, Keynes, Bataille, Klossowski, Mauss, Baudrillard, Baudelaire ou Nietzsche.
C’est en suivant, de 2008 à 2013, les soubresauts de ce qu’on appelle par euphémisme « la crise économique » que s’est imposée cette mise à jour des forces irrationnelles qui hantent la raison économique, en prenant radicalement en compte les sources pulsionnelles, libidinales, sur lesquelles prennent appui les pouvoirs politiques et financiers pour fabriquer du consentement à une économie de dette, de sacrifice, de cruauté. L’hypothèse privilégiée qui en ressort est celle qui fait reposer l’ultralibéralisme sur un système de croyances – voire sur « un système bancaire fantôme » – qui l’aura conduit à développer en trente ans les symptômes d’une grave maladie auto-immune.
René Major vit et travaille à Paris. Il a été directeur de l’Institut de psychanalyse de Paris, de la Société psychanalytique ; également directeur de programme au Collège international de philosophie. Il a dirigé les Cahiers Confrontation de 1979 à 1989.
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Une économie mondiale hors de ses gonds a plongé une grande partie de l’humanité dans une forme d’esclavage par surendettement des États souverains. Le poète et législateur athénien, Solon, voyait déjà dans cette forme d’esclavage pour dette une atteinte fondamentale à la démocratie. Tel l’inconscient, l’économie est structurée comme un langage dont les signifiants traduisent les passions qui l’animent. Si Freud et Lacan, Lyotard et Derrida, sont ici tout particulièrement convoqués, ce n’est pas sans croiser leur pensée avec celle de Marx, Keynes, Bataille, Klossowski, Mauss, Baudrillard, Baudelaire ou Nietzsche.
C’est en suivant, de 2008 à 2013, les soubresauts de ce qu’on appelle par euphémisme « la crise économique » que s’est imposée cette mise à jour des forces irrationnelles qui hantent la raison économique, en prenant radicalement en compte les sources pulsionnelles, libidinales, sur lesquelles prennent appui les pouvoirs politiques et financiers pour fabriquer du consentement à une économie de dette, de sacrifice, de cruauté. L’hypothèse privilégiée qui en ressort est celle qui fait reposer l’ultralibéralisme sur un système de croyances – voire sur « un système bancaire fantôme » – qui l’aura conduit à développer en trente ans les symptômes d’une grave maladie auto-immune.
René Major vit et travaille à Paris. Il a été directeur de l’Institut de psychanalyse de Paris, de la Société psychanalytique ; également directeur de programme au Collège international de philosophie. Il a dirigé les Cahiers Confrontation de 1979 à 1989.
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Author | Libreria Stendhal |
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