Ma sœur a eu le covid (léger). Mais mon beau-frère a écrit un texte. Mais long... voici la fin : Mais regardons plus loin, l’horizon est salvateur. S’il est vrai que nos pensées façonnent la réalité alors la Nature, vibration infinie dont nous faisons partie, n'aurait-elle pas répondu à l'appel de milliards de consciences révoltées mais prisonnières de l’inertie du monde ? Le maillage mondial de toutes ces souhaits et prières. Toutes ces rebellions contre le non-sens, toutes ces initiatives humanistes coupées des décideurs et des COP machin, n’auraient-elles pas infusé le tissu de pensées global pour créer un antidote collectif ? Constatons… La planète respire. Les gens se parlent, s’entraident, s’encouragent. Les barrières de races et de castes sociales s’effondrent... Le monde s’expulse du cauchemar. Haletant et demi assis sur son lit, il se rend compte que OUI, dans la vraie vie, il a besoin de ses soignants, de ses profs, de ses agriculteurs et de ses gilets jaunes. Le trader se dévalue d’un seul coup non ? Il ne nous fera plus payer ces crises… Ce sortilège volatile libère en quelques jours les impasses insolvables de l’Humanité tout en épargnant nos enfants, la peau neuve de l’après. S’il est vrai que nos pensées façonnent la réalité, il semblerait que nous soyons un sacré paquet à penser dans la même direction. Non? L’Humanité se remet à l'endroit. La mue est en cours, il n’y aura pas de retour. Tout est prêt sous l’ancienne peau qui se délite. Mais pour l’heure c’est à nous, la génération en place, qu’il incombe de prendre le virage. Et si comme il est probable, je fais partie des survivants, chacune de nos pertes renforcera ma détermination à reconstruire plus simple. C’est chez nos grands fragiles, nos colosses aux pieds d’argile, que l’extirpation de la torpeur va être douloureuse. Les US sont sous-développés en matière d’accès aux soins (55000 décès évitables par an), l’obésité est un facteur aggravant et leurs dirigeants préfèrent l’Economie au confinement. New-York est submergés de cas alors que le tsunami est encore au large. Ça va cogner sec. Le Trump spirit vit ses dernières heures mais continue son spectacle en prétendant que la presse organise tout ça pour contre carré sa réélection. Comme disait Audiart sous la gouaille de Blier : « les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les r’connait ». J’ajouterai à ce principe de base deux précisions à ne pas perdre de vue. La première est que nous sommes toujours le con de quelqu’un. La seconde, qu’ils sont aussi indispensables à l’équilibre, leur absence serait toxique. Il n’y a pas de gentillesse sans méchanceté, d’intelligence sans connerie, de héros sans collabos ni d’écolo sans Trump… et qu’en cela ils méritent le respect, même s’ils s’avèrent vertigineux lorsqu’on leur laisse le pouvoir. Et c’est le cas chaque fois que nous baissons la garde, chaque fois que la peur nous submerge et se transforme en colère. Ne laissons pas ce coup de semonce sans réponse. La suite aura besoin d’écoute et de confiance, élevons notre niveau de jeu les amis. Prenez soin de vous.