Beatlemania (Episode 4) ou le grand tourbillon : fans, businessmen, Elvis et Jayne Mansfield
Aug 29, 2024 ·
3m 32s
Download and listen anywhere
Download your favorite episodes and enjoy them, wherever you are! Sign up or log in now to access offline listening.
Description
Si en Grande-Bretagne, la tante Mimi, celle qui a élevé John Lennon, ne peut plus laisser sa porte de derrière ouverte, sous peine de retrouver la cuisine vidée de ses...
show more
Si en Grande-Bretagne, la tante Mimi, celle qui a élevé John Lennon, ne peut plus laisser sa porte de derrière ouverte, sous peine de retrouver la cuisine vidée de ses ustensiles, aux Etats-Unis, des hommes d’affaires ont décidé de vendre tous les artefacts possibles. Ils rachètent ainsi les draps et serviettes dans les hôtels pour les découper en morceaux et les accompagner d’un certificat attestant qu’un des quatre Beatles les a touchés. Tout se vend, y compris les restes de mousse à raser, l’eau de leur bain (et oui, les youtubeuses d’aujourd’hui n’ont rien inventé) et même l’air qu’ils ont respiré. Oui, le bizness des boîtes de souffle des Beatles cartonne.
Il faut dire que les Américaines font mieux que les Britanniques. Si ces dernières se contentent de courir après les voitures et de poster des éclaireuses devant les maisons, appartements et bureaux pour avertir les autres de tout mouvement, les Américaines pratiquent l’intrusion. Dans les chambres d’hôtel, les bureaux, les loges. Un des rares documents filmés montrent ces filles qui arrivent à l’étage de leur hôtel à New York, par une porte de service. Elles se sont, bien entendu, débarrassées de leur manteau pour faire croire qu’elles sont des clientes mais elles ignorent que le management loue tout l’étage pour éviter les intrusions, et les problèmes de voisinage. Quand un vigile leur demande la clé de leur chambre, elles se font raccompagner à l’accueil.
Les scènes de folie font place aux moments hautement recherchés par les photographes comme leur soirée privée avec Elvis Presley dans sa résidence de Los Angeles ou leur rencontre tumultueuse avec Jayne Mansfield, la star de La blonde et moi (The girl can't help it), le film qui avait lancé le rock'n'roll dans les années 50.
show less
Il faut dire que les Américaines font mieux que les Britanniques. Si ces dernières se contentent de courir après les voitures et de poster des éclaireuses devant les maisons, appartements et bureaux pour avertir les autres de tout mouvement, les Américaines pratiquent l’intrusion. Dans les chambres d’hôtel, les bureaux, les loges. Un des rares documents filmés montrent ces filles qui arrivent à l’étage de leur hôtel à New York, par une porte de service. Elles se sont, bien entendu, débarrassées de leur manteau pour faire croire qu’elles sont des clientes mais elles ignorent que le management loue tout l’étage pour éviter les intrusions, et les problèmes de voisinage. Quand un vigile leur demande la clé de leur chambre, elles se font raccompagner à l’accueil.
Les scènes de folie font place aux moments hautement recherchés par les photographes comme leur soirée privée avec Elvis Presley dans sa résidence de Los Angeles ou leur rencontre tumultueuse avec Jayne Mansfield, la star de La blonde et moi (The girl can't help it), le film qui avait lancé le rock'n'roll dans les années 50.
Information
Author | Nostalgie Belgique |
Organization | Nos'Energies |
Website | - |
Tags |
-
|
Copyright 2024 - Spreaker Inc. an iHeartMedia Company